Chroniques hongroises: Chronique du jour

27 mars 2006

Chronique du jour

Sport du dimanche et bricolage:

Défaite 2-0 contre l’autre équipe francophone de Budapest entraînée par mon pote Laurent. Il faut dire que le 3eme but ne compte pas, le match était terminé, l’arbitre n’ayant pas de sifflets personne n’entend!

Nous n’étions pas ridicule (enfin pas trop..) et c’est ce qui compte! Bonne atmosphère dans notre équipe multinationale, un Bulgare, un Hollandais, un Serbe, un Italien, 5 Français, 1 Ecossais, et bien sur 4 ou 5 Hongrois!

Le championnat commence dimanche prochain, je joue arrière gauche ou droite, une fois que j aurai retrouvé mon niveau..

Pour l'anecdote, j'ai installé 2 lampes murales dans ma salle de bain, car les 2 ampoules qui traînent ça fait un peu tache. Prouesse digne d'un ingénieur électricien, il a fallu demander confirmation pour que je pense á couper le courant avant tout, percer le mur et relier les fils électriques, on ne pense pas que ces choses là ne sont pas du tout évidentes pour un novice, gâté pourri que je suis…mais on apprend toujours n'est ce pas?



Cinéma: Mémoires d’une geisha

Hier soir au cinéma Puskin de Budapest, la salle (magnifique) quasi comble, on se laissa emporter par le récit de cette petite Japonaise vendue par ses parents pour devenir servante dans les faubourgs du Tokyo des années 40.

Elle deviendra Geisha, c’est a dire l’équivalent d’une prostituée de luxe, ou plutôt d’une escort girl de grande classe car le sexe n’entre que rarement en jeu, puisqu’il s’agit de charmes et de spectacles dansants. Elles vendent tout de même leur virginité au plus offrant…mais c’est la réalité d’une culture d’antan, du moins ce qu’on nous raconte dans le film. Il faut oser faire un film sur le Japon, avec des actrices chinoises, le tout en langue anglaise. Si cela parait un peu bizarre, on s’habitue vite et on fait abstraction de ce détail. (Après tout j’ai pu comprendre le film, car en japonais sous titré en hongrois, c’est moins facile!)

Superbes images qui défilent, magnifique interprétation des 2 principaux protagonistes (Michelle Yeoh et Zhang Ziyi), et belle histoire romantique qui si elle manque de réalisme par ce contexte particulier, offre un spectacle de premier ordre.